@ Psycheleau : ah mais oui, il faut les faire, ces skecthes. Je suis même prêt à les jouer avec vous ! Fin des études à l’automne 2011.
« Le gros paradoxe, c’est que sans voiture, ca t’oblige à vraiment voyager… » : voilà la vraie phrase que je ressors tout le temps… Mais tu comprends, si tu prends le temps de voyager et que donc tu arrives plus tard qu’en voiture, tu rates un peu la famille, t’es un égoïste (sic) !
Sans trop m’avancer, je connais, en 6 mois, aussi bien les départements que ceux qui y habitent depuis 5 ans et qui sont de ma génération (c’est-à-dire des jeunes).
En fait, je ne fais pas de « coming out » avec ma famille. Ce sont eux qui ont peur pour moi et qui me font tous ces reproches (car ce ne sont même plus de simples questions à ce niveau). « N’ayez pas peur », devrais-je leur dire, mais ce serait leur ressortir une phrase qu’ils lisent régulièrement et religieusement, mais qu’ils ne veulent même pas admettre. La religion aujourd’hui, c’est un peu devenu comme le « développement durable » des greenwashers. La religion s’empare des sujets qu’elle veut, se moque d’autres sujets, s’approprie certains mots pour faire « belle affiche »… Hop, on balance par-ci par-là ce qu’on appelle dans le jargon une prière universelle, et trente secondes plus tard, on s’en balance déjà… En fait, c’est un peu comme si je parlais d’écologie mais que je me disais que je ne prendrai le vélo que le jour où tous les voisins de mon immeuble prendront aussi le vélo.